La plantation des bulbes de Safran est simple.
Il faut réunir le maximum de conditions favorables pour obtenir le meilleur résultat.
« Simple » ne signifie pas facile ou sans efforts : creuser un sillon, y déposer le bulbe, reboucher le sillon est fatiguant et demande beaucoup de temps et d’énergie ! Mais tout dépend bien évidemment du nombre de bulbes et donc de la longueur et du nombre de sillons.
La plantation peut se faire en pleine terre ou en jardinière, en plein champ ou sur un balcon. Juste « pour voir » j’ai même laissé quelques bulbes l’année dernière dans des verrines ouvertes, sans eau ni terre et certains ont fleuri (mais la plante a puisé dans les dernières réserves du bulbe).
Le sol doit avoir été travaillé auparavant : c’est plus facile d’y planter les bulbes et il y aura moins d’herbes concurrentes pour nos bulbes.
Les feuilles de Safran vont mesurer jusque quarante centimètres mais le haut de la fleur ne dépasse guère une hauteur de 10 centimètres.
Si le sol est déjà envahi d’herbes, elles pousseront plus vite que le Safran car elles sont déjà en place et elles entreront directement en concurrence avec lui : en puisant les éléments du sol et en privant notre petit crocus d’espace et de lumière.
Les bulbes de Safran doivent être enterrés entre 10 et 20 centimètres de profondeur selon les risques de gel.
Chez moi il arrive qu’il fasse -20° (et -25 début 2012); j’ai donc planté à 20 centimètres voire 25 pour quelques bulbes, pour tester. Je n’ai pas observé de différence significative entre ces deux profondeurs, au niveau du nombre de bulbes ayant fleuri la première année.
Contrairement à se qu’on pourrait imaginer, le Safran ne se cultive pas sous serre ! Il doit être dans un endroit très ensoleillé. il doit être à l’air libre et profiter naturellement des éléments, de la pluie au printemps et à l’automne, y compris du froid juste avant et pendant les nuits de la période de floraison.
« Simple » ne signifie pas facile ou sans efforts : creuser un sillon, y déposer le bulbe, reboucher le sillon est fatiguant et demande beaucoup de temps et d’énergie ! Mais tout dépend bien évidemment du nombre de bulbes et donc de la longueur et du nombre de sillons.
La plantation peut se faire en pleine terre ou en jardinière, en plein champ ou sur un balcon. Juste « pour voir » j’ai même laissé quelques bulbes l’année dernière dans des verrines ouvertes, sans eau ni terre et certains ont fleuri (mais la plante a puisé dans les dernières réserves du bulbe).
Le sol doit avoir été travaillé auparavant : c’est plus facile d’y planter les bulbes et il y aura moins d’herbes concurrentes pour nos bulbes.
Les feuilles de Safran vont mesurer jusque quarante centimètres mais le haut de la fleur ne dépasse guère une hauteur de 10 centimètres.
Si le sol est déjà envahi d’herbes, elles pousseront plus vite que le Safran car elles sont déjà en place et elles entreront directement en concurrence avec lui : en puisant les éléments du sol et en privant notre petit crocus d’espace et de lumière.
Les bulbes de Safran doivent être enterrés entre 10 et 20 centimètres de profondeur selon les risques de gel.
Chez moi il arrive qu’il fasse -20° (et -25 début 2012); j’ai donc planté à 20 centimètres voire 25 pour quelques bulbes, pour tester. Je n’ai pas observé de différence significative entre ces deux profondeurs, au niveau du nombre de bulbes ayant fleuri la première année.
Contrairement à se qu’on pourrait imaginer, le Safran ne se cultive pas sous serre ! Il doit être dans un endroit très ensoleillé. il doit être à l’air libre et profiter naturellement des éléments, de la pluie au printemps et à l’automne, y compris du froid juste avant et pendant les nuits de la période de floraison.
Le terrain doit être drainant : sans eau stagnante lors des périodes pluvieuses et surtout en cas de forts orages en été.
En 2012 j’ai planté tout début septembre, c’était la limite, je planterai mes nouveaux bulbes le mois prochain, à partir de mi-juillet.
La saison de plantation est juillet-août. Je plante de préférence par temps sec (le bulbe est en dormance, sans racines, et ne peut pas éliminer l’eau).
Ne pas oublier que pour une grosse exploitation ceci implique, idéalement, qu’il faudrait du temps sec pendant toute la durée de la plantation des bulbes (par contre il faut de l’eau pour celle ou celui qui plante les bulbes toute la journée en plein soleil !).
J’ai lu hier sur internet un conseil de plantation : « Tassez légèrement le sol avec la main et arrosez en pluie fine avec la pomme d’un arrosoir si le terrain est sec ». Donc tout le monde n’est pas d’accord avec mes préconisations : je n’arrose pas, même si le sol est sec, car le bulbe est en dormance en juillet et août et n’a vraiment pas besoin d’eau (selon moi).
Et voilà, on pense parfois que lorsque la plantation est finie il suffit d’attendre la floraison qui va débuter dès fin septembre ou début octobre !
Mais en fait, pour meubler cette attente si on a un champ de Safran, il faut désherber, désherber, désherber puis trouver des clients pour la fin d’année et pour l’année suivante, mettre à jour le site internet, éventuellement contacter les fournisseurs de pots pour conditionner le Safran, voir le stock d’étiquettes et autres fournitures, réserver ou préparer sa présence à des manifestations, installer ou refaire les clôtures contre les prédateurs, faire ses comptes, et j’en oublie, surtout en période de démarrage d’activité.
Après tout ça : essayer de trouver un peu de temps pour se reposer, trouver du temps pour soi et … pour famille et amis.
Bon courage !
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