La répartition des plantations sur le sol français est très large. Elle se développe depuis quelques années.
On commence à retrouver des plantations de Safran à toutes altitudes, de 15 mètres d’altitude en Bretagne à 1400 mètres dans les Alpes en passant bien sûr par chez moi, en Auvergne, à 800 mètres d’altitude.
Le Safran se développe bien dans chaque région et pour avoir comparé en mai du Safran de qualité 1 de régions différentes, on peut dire que chacun est excellent mais un nez et un palais avertis peuvent déceler des arômes et goûts légèrement différents selon le terroir.
C’est la même chose pour le millésime : un excellent Safran 2011 peut avoir une touche légèrement différente d’un non-moins excellent millésime 2012 de la même propriété.
Et maintenant l’aspect météo et humidité : le Safran n’aime pas l’humidité du sol, surtout pendant la période de dormance des bulbes en été.
Beaucoup de petits planteurs de Safran, quelle que soit leur région, ont des terrains en pente, ce qui permet de ne pas avoir d’eau stagnante et facilite l’évacuation rapide des fortes pluies d’orage.
Mon Safran pousse sur un terrain plat mais avec un sol bien drainant : sur un petit plateau à 800 mètres d’altitude, avec une couche de sable en profondeur. Il n’est donc jamais inondé et évacue très rapidement les fortes pluies. 😉
Article suivant : le choix des bulbes.
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